D’ordinaire, le mot « grenier » est synonyme de poussière, de toiles d’araignées et de capharnaüm, mais aussi d’antre mystérieuse recélant des souvenirs perdus, cachés dans une vieille malle, au pied d’un valet de nuit bancal ou derrière une armoire à glace qui ne réfléchit plus grand chose. Si Le Grenier de la télé se dispense des moutons d’acariens et des œuvres d’arachnides, il constitue cependant bien un sanctuaire pour les souvenirs parfois oubliés, toujours agréables à retrouver, des souvenirs d’une télévision historique, presque familiale, qui paraît si loin à l’heure des programmes de télé-réalité abêtissants, des animateurs au vocabulaire limité et à la syntaxe douteuse, à l’heure où prime la démagogie et l’audience sur l’originalité et la qualité.
Je n’ai pas choisi le mot « sanctuaire » par hasard : je veux considérer Le Grenier de la télé comme un gigantesque coffre au trésor protégeant et mettant à l’abri des attaques du temps et de l’oubli des archives évoquant la télévision d’autrefois, tels des articles de journaux, des programmes extraits d’hebdomadaires télé, des bandes dessinées ou encore des photographies de jouets.
Mais ce n’est pas tout ! Comme son nom ne l’indique pas, Le Grenier de la télé c’est aussi l’écrin qui renferme des joyaux de la B.D. injustement oubliés des grands éditeurs. Bandes dessinées que l’on a pu découvrir, notamment mais pas seulement, dans le regretté Pif Gadget. Elles vous sont présentées par Bédé, dans la rubrique intitulée « La Bande à Bédé », inspirée de la séquence du même nom diffusée dans Récré A2 !
Je vous souhaite de trouver dans ce Grenier la petite madeleine de Proust qui vous fera voyager dans votre passé ou peut-être dans celui de vos parents et grands-parents.
Télévisuellement vôtre,
dGé, votre speakerin